La Turquie décide dimanche 28 mai de son avenir. Le second tour de l’élection présidentielle oppose Recep Tayyip Erdogan au leader de l’opposition Kemal Kiliçdaroglu. Le président sortant a raté de peu une réélection dès le premier tour, récoltant le 13 mai dernier plus de 49% des voix, contre 45% à son challenger.
Dans un pays où un électeur sur dix a moins de 24 ans, la plupart des jeunes soutiennent l’opposition et son candidat Kemal Kiliçdaroglu. Pour eux, l’enjeu est crucial, sur le plan économique et politique. Melis, qui a tout juste l’âge de voter, soutient l’opposition. Elle veut encore y croire : “Je suis revenue de l’étranger exprès pour voter ! Je crois que si les votes sont comptés de manière régulière, je me réveillerai heureuse lundi, dans la Turquie que je veux.”
Click Here: Arsenal soccer tracksuit
Beren, 24 ans, est moins optimiste. Elle craint pour son avenir en Turquie : “Nous vivons dans un régime hyperprésidentiel, où tout dépend de la volonté d’un seul homme. Il pourrait vouloir réprimer totalement l’opposition.”
“Si c’est ce qui se passe [si Erdogan est réélu], comme la plupart des jeunes, je chercherai à quitter le pays.”
Beren, habitante d’Istanbul
à franceinfo