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Après plus d’un an de tensions diplomatiques entre Ankara et Stokholm, le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est engagé à faire ratifier l’adhésion de la Suède dans l’Otan par le Parlement turc “dès que possible”. La décision a été saluée par le Premier ministre suédois Ulf Kristersson et marque même une “journée historique” pour le secrétaire général de l’OTAN Jen Stoltenberg.
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En Suède, on est loin de la liesse populaire, mais certains comme Julia et son frère trinquent à la nouvelle dans un bar du sud de Stockholm, les yeux rivés sur leurs téléphones : “Je pense que tout le monde en Suède savait que ce n’était qu’une question de temps. Et l’heure est arrivée“. Julia se dit “très contente, parce que ça fait longtemps que la Turquie nous bloque. Je me sens soulagée, parce qu’avec tout ce qu’il se passe en Ukraine…” Pour son frère, “ensemble, on est plus fort. C’est vrai que ça donne un sentiment de sécurité, mais c’est aussi plus de responsabilités pour la Suède au cas où quelque chose se passe en Europe.“
“On finira par se faire la guerre”
Un peu plus loin, un groupe de jeunes a du mal à faire le deuil d’une politique étrangère marquée par 400 ans de non-alignement : “C’est le retour de la Guerre froide : on va renforcer notre armée, ça va nous coûter beaucoup d’argent, et on finira par se faire la guerre sur un coup de panique.“
À proximité, Marritte, 72 ans, a tout entendu et soupire : “Je préfère être dans l’Otan. On n’a pas le choix, la Russie est trop agressive. Poutine, c’est un nouvel Hitler“.
En échange de son feu vert, Recep Tayyip Erdogan a exigé de la Suède qu’elle soutienne activement la Turquie dans sa demande d’adhésion à l’Union Européenne.
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